
A Laeken, tout près de Bockstael, se cache un grenier pas comme les autres. Un grenier comme on en rêve, avec des trésors un peu partout et plein de vie !
Des femmes de la Maison Mosaïque ont en effet décidé de faire de cette pièce inutilisée une donnerie d'habits. Elles voulaient faire face à la précarité, créer une solidarité...
Après une grosse phase de nettoyage, aménagement et décoration, le lieu a pu être ouvert grace à une équipe de 8 ou 9 femmes bénévoles et le soutien de la Maison Mosaïque, antenne de l'asbl "Vie féminine".
Deux après-midi par semaine, on peut ainsi venir y renouveler sa garde robe , mais également s'asseoir pour discuter, de sujets pratiques, personnels...voire politiques ! Les femmes parlent de la crise économique aussi bien que du contexte plus global: les conditions de travail pour la femme dans la confection en Inde par exemple. Ou la discrimination ici en Belgique. Ou l'éducation des enfants. Chaque sujet peut être abordé. Le Grenier a un caractère un petit peu revolutionnaire. D'oú le nom: le Grenier des Casseuses de Crise.
Or, avant tout le Grenier est un lieu de rencontre. Les femmes qui viennent chercher des vêtements le font aussi pour papoter, sortir de leur isolement.
En discutant avec les bénévoles qui y travaillent, on perçoit vite que ce lieu est rafraichissant par la chaleur humaine et la culture différente qui le porte. S'habiller avec des vêtements qu'une autre personne a déjà porté n'est pas forcément naturel dans toutes les cultures et les milieux sociaux. Et il s'agit bien de dons, pas d'échange. Chaque personne peut prendre 6 objets par jour, gratuitement. Pour dépasser la honte, il était important de montrer que des personnes de tout niveau économique utilisent ce service.
Par ailleurs, le partage, le solidarité et l'autre rapport à la proprieté qui règnent ici ouvrent naturellement les horizons dans d'autres domaines de la vie...
Isabelle Irigoin & Piet Van Meerbeek
Plus d'info et contact avec le Grenier
Des femmes de la Maison Mosaïque ont en effet décidé de faire de cette pièce inutilisée une donnerie d'habits. Elles voulaient faire face à la précarité, créer une solidarité...
Après une grosse phase de nettoyage, aménagement et décoration, le lieu a pu être ouvert grace à une équipe de 8 ou 9 femmes bénévoles et le soutien de la Maison Mosaïque, antenne de l'asbl "Vie féminine".
Deux après-midi par semaine, on peut ainsi venir y renouveler sa garde robe , mais également s'asseoir pour discuter, de sujets pratiques, personnels...voire politiques ! Les femmes parlent de la crise économique aussi bien que du contexte plus global: les conditions de travail pour la femme dans la confection en Inde par exemple. Ou la discrimination ici en Belgique. Ou l'éducation des enfants. Chaque sujet peut être abordé. Le Grenier a un caractère un petit peu revolutionnaire. D'oú le nom: le Grenier des Casseuses de Crise.
Or, avant tout le Grenier est un lieu de rencontre. Les femmes qui viennent chercher des vêtements le font aussi pour papoter, sortir de leur isolement.
En discutant avec les bénévoles qui y travaillent, on perçoit vite que ce lieu est rafraichissant par la chaleur humaine et la culture différente qui le porte. S'habiller avec des vêtements qu'une autre personne a déjà porté n'est pas forcément naturel dans toutes les cultures et les milieux sociaux. Et il s'agit bien de dons, pas d'échange. Chaque personne peut prendre 6 objets par jour, gratuitement. Pour dépasser la honte, il était important de montrer que des personnes de tout niveau économique utilisent ce service.
Par ailleurs, le partage, le solidarité et l'autre rapport à la proprieté qui règnent ici ouvrent naturellement les horizons dans d'autres domaines de la vie...
Isabelle Irigoin & Piet Van Meerbeek
Plus d'info et contact avec le Grenier